Equipe

Le projet SASHA comprend au total 6 membres : Emeline Maufroy, Cécile Cornou, Erwan Pathier, Valentin Schindelholz et Aya Cheaib d’ISTerre et Antoine Schlupp de l’EOST.

Emeline Maufroy

Emeline Maufroy, coordinatrice du projet SASHA, est professeure associée depuis 2017 à l’Institut des sciences de la Terre (ISTerre) de l’Université Grenoble Alpes, France. Son expertise de recherche concerne la prédiction des mouvements forts et des dommages des tremblements de terre en combinant les enregistrements sismologiques, les intensités macrosismiques, les informations spatiales et les simulations numériques 3D. Elle a publié un total de 19 articles évalués par des pairs. Elle a soutenu sa thèse de doctorat le 26 novembre 2010. Fin 2020, elle a commencé à codiriger son premier doctorant. Depuis 2018, elle est responsable du réseau français de mouvements forts RAP-Résif , la composante accélérométrique (SNO) de l’infrastructure de recherche Résif gérée par le CNRS-INSU. Ce réseau sismologique est composé de 160 stations permanentes déployées en France métropolitaine et outre-mer, et exploitées depuis 1997 par 13 instituts partenaires comprenant des organismes publics et parapublics. Le SNO RAP regroupe actuellement 56 staff, chercheurs, ingénieurs et techniciens, impliqués dans la maintenance et l’animation scientific du réseau. En 2021, le budget du SNO RAP sous la responsabilité directe d’E. Maufroy représente 315 k€ pour l’exploitation des stations et la valorisation scientific des données accélérométriques françaises (hors coût des staff permanents). Depuis 2017, elle est également coresponsable du master STPE-Géorisques de l’Université Grenoble Alpes (une vingtaine d’étudiants/an).

Cécile Cornou

Cécile Cornou est directrice de recherche à l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) au sein de l’Institut des Sciences de la Terre (ISTerre) à Grenoble, spécialisée en sismologie. Ses travaux se concentrent principalement sur les effets de site liés à la géologie proche de la surface, la variabilité spatiale du mouvement du sol, la caractérisation du site, et plus récemment, sur l’intégration des effets de site dans la prédiction des dommages aux bâtiments. Elle a obtenu son doctorat en sismologie à l’Université Joseph Fourier à Grenoble, ainsi qu’un master en Ingénierie géophysique à l’École et Observatoire des Sciences de la Terre de l’Université Louis Pasteur à Strasbourg.

Ses responsabilités actuelles :
2022- : co porteur du projet d’Institut des Risques de Grenoble
2021- : co-porteur du programme thématique RISK au sein de la Graduate School @ UGA
2020- : Membre de la commission reccherche-observation du labex OSUG
2020- : Membre de la commission d’évaluation CSS5 de l’IRD

Erwan Pathier

Erwan Pathier est professeur associé à ISTerre. Il est expert dans le traitement des données InSAR appliquées aux mesures de la surface du sol, avec une expérience dans les applications aux tremblements de terre, à la tectonique des continents, aux glissements de terrain et à la subsidence. Il a également de l’expérience dans la gestion des SIG et des données de télédétection.

Antoine Schlupp

Ingénieur de recherche à l’Université de Strasbourg (UNISTRA) avec le grade d’ingénieur de recherche hors-classe, travaillant au sein de l’ITES-UMR7063 situé à 5 rue René Descartes, Université de Strasbourg, Strasbourg. Spécialisé en sismologie, aléa et risque sismique, il possède une expertise approfondie dans les sources sismiques, les failles actives, les effets de site, la vulnérabilité sismique EMS98, ainsi que dans les modèles et l’évaluation d’aléa sismique. Ayant obtenu son doctorat en 1996, il occupe actuellement le rôle de Coordinateur national Axe « Shakemap » de l’Action Transverse sismicité d’EposFrance, représentant Epos-France « shakemap » au niveau européen (Epos - Géo-Inquire).

Valentin Schindelholz

Doctorant à ISTerre depuis 2023 et encadré par Dr Cécile Cornou et Dr Emeline Maufroy, mon travail porte principalement sur la modélisation de l’amplification des ondes sismiques dans les vallées sédimentaires.
Après avoir fait Polytech Grenoble en géotechnique et génie civil, j’ai complété mes études par un Master en Géoscience à l’Université Grenoble Alpes, ce qui m’a permis d’approfondir mes connaissances en risque sismique et risque naturel.
Mes centres d’intérets sont les sports de montagne, les sciences et tout ce qui touche à l’environnement.

Aya Cheaib

Ingénieure de recherche à l’Université Grenoble Alpes, au sein de l’Institut des Sciences de la Terre (ISTerre), spécialisée en télédétection et traitement d’images satellitaires. Titulaire d’une Licence en Géosciences, d’un Master en Géosciences Pétrolières, et d’une thèse de doctorat portant sur les risques gravitaires et la télédétection. Actuellement, occupant le poste d’ingénieur de recherche dans le projet SASHA, les missions principales consistent à fournir les taux de subsidence dans les vallées étudiées et à organiser l’ensemble des données dans un système d’information géographique.

Mis à jour le 30 novembre 2023